NOUVEAU
Communiqué de presse des Faucheurs Volontaires suite au commandement aux fins de saisie vente adressée à Monique Burnichon, par la multinationale semencière Limagrain.
Suite au fauchage d'une parcelle de maïs transgénique le 27 août 2005 à Nonette (63) le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a condamné solidairement, le 4 novembre, 12 Faucheurs Volontaires à 1 mois de prison avec sursis et près de 17000 € de dommages et intérêts en faveur de Limagrain et Méristem (filiale de Limagrain). 300 personnes se sont déclarées co-responsables dont 78 comparants volontaires.
Dans un contexte de répression lourde (comparutions immédiates, gardes à vue prolongées, fichages génétiques,?) et ne sentant pas la justice encore prête, les 15 de Nonette avaient décidé de ne pas exercer leur droit de faire appel.
Aujourd'hui, Monique Burnichon reçoit seule, un commandement aux fins de saisie vente.
Or, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, par jugement du 4 mai 2006 a prononcé l'annulation des autorisations d'essais de cultures d'OGM médicamenteux menés dans le Puy-de-Dôme en 2005 par la société Meristem Therapeutics, (décision donc à postériori). Le tribunal a retenu les conclusions du Commissaire du gouvernement qui avait, à l'audience du 20 avril, dénoncé l'absence d'information du public. Le commissaire du gouvernement lors de l'audience du 20 avril déclarait notamment : « avant de projeter des centaines d'hectares d'OGM thérapeutiques, le moindre serait de présenter l'impossibilité de procédés alternatifs. Or, cette entreprise s'est toujours montrée soucieuse de produire, plutôt que des médicaments, des molécules avec des OGM de plein champ. Nous lui renouvelons notre appel à les produire en incubateurs confinés ».
Monique Burnichon partage l'avis du Commissaire du Gouvernement et demande que la loi joue son rôle et garantisse l'intérêt général. Elle tient à déclarer, que bien que la justice continue à isoler des individus (ignorance des comparants volontaires ) en niant la portée collective d'un mouvement citoyen, elle continue quant à elle à articuler son action et sa réponse au sein du collectif de citoyens, les Faucheurs Volontaires. Les citoyens ont droit à ce que les états prennent des mesures pour protéger le droit à un environnement sain, droit inscrit dans la Convention européenne des droits de l'homme.
Aujourd'hui la Société Biogemma mandate également des huissiers à fin de saisie chez Gilles Lemaire(ancien secrétaire national des Verts).
Le collectif des Faucheurs Volontaires dénonce fermement cette stratégie commune des grands semenciers qui aujourd'hui agissent de concert pour réduire au silence ceux, qui par leur action désintéressée demandent que soit appliqué le principe de précaution face aux dangers d'une dissémination incontrôlée, irréversible et aujourd'hui avérée des OGM dans notre environnement.
Les Faucheurs Volontaires réclament aujourd'hui un moratoire sur ces cultures transgéniques en plein champ afin qu'un débat public autorise enfin la démocratie.
Le Collectif des Faucheurs Volontaires 69-42
Le 21 septembre 2006
Contact : Jean Luc 04.75.67.14.74
Chloé 04.78.29.05.96
Monique 04.77.89.40.76
Procès en appel
de la Confédération Paysanne
Journée de soutien à Montpellier le 6 juin 2006.
Procès en appel
de la Confédération Paysanne
L’agro-industrie étrangle les paysans !
Empoisonne nos assiettes et nos champs !
Harcèle ceux qui résistent !
Procès de la
Confédération paysanne
Montpellier
6 juin 2006
Le 6 juin 2006 à 14h, trois procès en appel auront lieu à Montpellier contre la Confédération
paysanne et 16 militants et responsables poursuivis pour expression et actions syndicales.
Ils avaient été jugés en première instance le 7 septembre 2005 par le tribunal de Rodez, et
condamnés à des peines d’amende. Pour mémoire, le procureur avait requis 10 mois de prison
ferme contre Jean-Emile SANCHEZ (porte-parole au moment des faits). Insatisfaits par le verdict,
Lactalis et le procureur ont immédiatement fait appel.
- 3 paysans sont jugés pour s’être opposés à la commercialisation par la RAGT de
semences traitées au Régent TS. (insecticide classé très toxique, qui menace l’existence
des abeilles et la santé humaine, et qui n’a jamais eu d’autorisation de mise sur le marché)
- Des producteurs de lait et leurs camarades sont poursuivis par Lactalis pour avoir
protesté contre la baisse constante du prix du lait.
- Jean-Emile Sanchez, porte-parole national de la Confédération Paysanne, risque 3 ans
de prison et 45 000 € d’amende pour avoir osé annoncer une action syndicale visant le
groupe Lactalis.
- La Confédération Paysanne est attaquée en tant que structure syndicale au même titre que Jean-Emile Sanchez, pour avoir annoncé une action syndicale…
La justice a choisi de réunir, le même jour, ces 3 affaires concernant des faits, des lieux et
des personnes différentes. Elle démontre ainsi sa volonté de juger politiquement l’action
syndicale que mène la Confédération Paysanne.
A travers ce procès, la revendication du droit au revenu
des paysans et l’action syndicale sont remis en cause.
La seule réponse du gouvernement et de l’agro-industrieà nos légitimes revendications est le tribunal.
Un comité de soutien s’est créé afin de mobiliser le jour
du procès et de soutenir les 16 prévenus.
L'article complet + le programme (PDF 441Ko)
mardi 16 mai 2006, 23h30
Procès des faucheurs d'OGM: des peines de 4 mois de prison avec sursis à 4 mois ferme demandées par l'avocat général
ORLEANS (AP -- L'avocat général Marie-Odile Bor a demandé mardi, devant la cour d'appel d'Orléans (Loiret), des peines de 4 mois de prison avec sursis à 4 mois ferme dans le cadre du procès en appel des 49 faucheurs d'OGM qui avaient détruit dans le Loiret deux parcelles de maïs génétiquement modifiées en 2004 et 2005.
Elle a réclamé quatre mois de prison ferme pour Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, déjà condamné dans deux autres affaires similaires. En première instance, le procureur avait réclamé trois mois de prison ferme.
L'avocat général a requis un mois de prison ferme et trois avec sursis pour trois faucheurs qui avaient participé aux deux affaires en 2004 et en 2005. En première instance, le procureur avait requis quinze jours de prison ferme et deux mois et demi avec sursis.
Pour les 45 autres, qui ont participé à l'une ou l'autre des actions, en 2004 ou 2005, elle a demandé quatre mois avec sursis. En première instance, le procureur avait demandé 3 mois avec sursis.
Marie-Odile Bor a aussi réclamé l'interdiction de droits civiques et familiaux: deux ans pour Jean-Emile Sanchez, un an pour les trois faucheurs qui avaient participé aux deux affaires, et un an avec sursis pour les 45 autres. Elle a aussi réclamé 1.500 euros d'amende pour les 49 faucheurs.
Le jugement a été mis en délibéré au 27 juin.
Pour José Bové, l'ex-leader de la Confédération Paysanne qui a assisté aux débats depuis lundi matin, "ce réquisitoire montre le trouble et l'inquiétude sur un dossier où l'Etat est en mauvaise posture".
Le 9 décembre 2005, le tribunal correctionnel d'Orléans avait relaxé les 49 faucheurs en reconnaissant le bien-fondé de "l'état de nécessité", résultant "de la diffusion incontrôlée de gênes modifiés qui constitue un danger actuel et imminent pour le bien d'autrui, en ce sens qu'il peut être la source d'une contamination et d'une pollution non désirée". AP
pan/pyr
Visite du 5 mai chez Monsanto à Peyrehorade (Landes)
voir les photos...
Une action des Faucheurs Volontaires hier à Peyrhorade (site Monsanto dans
le sud du département des Landes) s'est déroulée hier (vendredi 5 mai). Ce
site a semble-t-il abrité, pour distribution dans le sud-ouest 70 tonnes
de semense maïs transgénique.
Environ 150 militants participaient à l'action, dont plus d'une dizaine de
faucheurs de l'Hérault.
L'objectif était d'une part de rendre inutilisable les semenses OGM qui
auraient éventuellement été trouvées (par mélange avec des semenses
conventionnelles), et d'autre part d'obtenir la liste des agriculteurs
ayant été fournis par Monsanto en semenses de maïs transgéniques (3
variétés commercialisées).
L'opération s'est déroulée sans violence. Le grand hangar visité n'a pas
permis de découvrir de semenses transgéniques. Aucune dégradation n'a été commise, les sacs de semenses découverts ne contenant pas de maïs
transgénique. La seule porte "dégondée" pour permettre entrée et sortie du
dépôt a été remise en place par les Faucheurs à leur départ du hangar
visité. les Faucheurs Volontaires n'ont pas pu entrer dans dans un second
hangar (était-ce lui qui contenait, ou avait contenu les 70 tonnes de
semenses transgéniques?), ni dans les laboratoires, ni les locaux
administratifs (contrairement à ce qu'a semble-t-il déclaré la direction
aux journalistes).
La direction du site a refusé de recevoir une délégation et a séquestré ses propres salariés 5 heures durant (!!), les empêchant, par exemple, de
se rendre à la cantine à midi.
Les faucheurs ont quitté le site après une dernière déclaration dénonçant
les pratiques des semenciers pour permettre aux salariés du site de
prendre leur week-end "à rallonge". Les gendarmes mobiles, venus de loin
(beaucoup de gendarmes en vacances semble-t-il) ne sont arrivés qu'alors
que les faucheurs sortaient du site.
Prochaine mobilisation des faucheurs: rassemblement à Orléans (dimanche 14
mai) et procès en appel les 15 et 16 mai.
Philippe, pour les Faucheurs Volontaires de l'Hérault.
ci-dessous, une dépêche Reuters relatant l'action.
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PARIS (Reuters) - Une centaine de manifestants anti-OGM ont occupé vendredi pendant près de cinq heures l'usine de semences de Monsanto de
Peyrehorade (Landes) où ils ont cherché, sans succès, des semences de maïs
génétiquement modifié pour les rendre "inutilisables".
Cette action, baptisée "inspection citoyenne", a commencé aux environs de
11h00 à l'appel de Greenpeace, de la Confédération paysanne et des "Faucheurs volontaires". Elle s'est terminée dans le calme vers 16h00.
Les manifestants protestaient contre la distribution de semences
transgéniques en France "dans le plus grand secret".
Pour cette année, les producteurs français prévoient de semer jusqu'à 5.000 hectares de maïs génétiquement modifiés contre 493 hectares en 2005
et 17 hectares en 2004.
La firme américaine de biotechnologies avait fait appel aux forces de
l'ordre pour déloger les manifestants, mais ces derniers ont finalement
quitté les lieux d'eux-mêmes.
Après leur départ, elle a fait état de "dégradations" et a annoncé son
intention de porter plainte.
L'objectif des manifestants était de mélanger les semences transgéniques
aux semences conventionnelles ou de les "confisquer" afin d'empêcher les
plantations de cette année, destinées au marché espagnol.
"C'est absolument honteux et inacceptable. Les manifestants ont pénétré sur le site par effraction", a dit un porte-parole de Monsanto.
Il a accusé les militants d'avoir "forcé des portails, insulté des
salariés, pénétré dans les laboratoires, les bureaux et le hangar où sont
stockées les semences".
Greenpeace dément. "En laissant faire, en fermant les yeux, le
gouvernement, qui n'a toujours pas transposé la directive européenne
2001/18, se rend complice de la multinationale américaine", dénonce le
mouvement écologiste dans un communiqué.
Le mouvement écologiste déplore le "secret" qui entoure le stockage, la
commercialisation, la distribution et les plantations de maïs transgénique
en France et craint que la "future loi, qui devrait être adoptée en juin,
n'y change rien".
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14, 15 et 16 mai :
Procès en appel des 49 Faucheurs d'OGM à Orléans.
Bonjour a tous,
Ces 3 journees du 14 au 16 mai a Orleans s'annoncent particulièrement
riches (voir programme ci-joint) mais aussi pleines d'enjeux majeurs pour
notre mouvement.
Dans l'Herault IL RESTE ENCORE DES PLACES POUR CO-VOITURER:
depart samedi apres midi
retour mardi dans la soiree
Contacter directement Franck au 04 67 55 68 79 si vous etes interesses.
LOGEMENT: il peut etre assure par des personnes solidaires.
Enfin nous souhaitons que l'aspect financier d'un tel deplacement ne soit
un frein pour personne qui voudrait rejoindre Orleans avec nous; donc si
vous avez des soucis en euros on doit pouvoir a l'echelle du collectif
heraultais trouver des solutions pour que chaque personne motivée pour
monter sur ces journées puisse y aller.
Voila, j'espere vous avoir convaincu de venir, contacter nous !
Franck, pour les faucheurs volontaires d'OGM de l'Herault
Le programme en PDF (283 ko)
Comité de soutien aux
faucheurs d’OGM de Pithiviers
Les Naturalistes Orléanais
64 route d’Olivet - 45100 Orléans
soutienfaucheurs.pithiviers@laposte.net
www.soutienfaucheurspithiviers.org
Impossible coexistence
Destruction d’une parcelle de maïs bio contaminé en Catalogne sud.
Ce dimanche 26 février, un producteur de maïs bio dont la récolte a été contaminée (seuil très important, + de 12%) par deux champs GM voisins, situés à 75 et 100m du sien avait décidé, plutôt que de mettre en vente sa récolte dans le circuit traditionnel, de la brûler afin d’alerter sur l’impossible coexistence et manifester contre le projet de loi de coexistence en discussion en ce moment par la Généralité.
Cette action a été menée par "la plataforma trangenics fora", "l’assemblea pagesa" et plusieurs dizaines de consommateurs membres de diverses associations.
voir http://www.transgenicsfora.org/ (en catalan)
article sur "un monde solidaire":
http://www.monde-solidaire.org/spip/article.php3?id_article=2855
Altermonde Le Village :
Passez à l’action pour interdire les semences TERMINATOR
Nous sommes dans le besoin actuel d'écrire a nos députés pour qu'ils prennent au sérieux les débats parlementaires sur la transcription en droit français de la directive UE 2001/18 au sujet de la "coexistence" des OGM.
La page de Greenpeace Montpellier qui permet d'interpeller son député et de télécharger une lettre-type. |